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Humeurs...Amour...Et motions...

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12 mai 2008

mon mont blanc

   Le toit de l' Europe est toujours aussi beau et toujours aussi courtisé en cette saison de printemps .C'est pour certains randonneurs à skis une belle façon de conclure leur saison après une sérieuse préparation. C' est un public différent de l' été et bien plus restreint ( qq. dizaines par beau jour au lieu de centaines en juillet août !). On y accède par deux itinéraires différents ( refuge des Grands Mulets ou par les trois Monts depuis le refuge des Cosmiques ) et pour les bons ça descend à skis depuis le sommet, la plus belle piste des Alpes mais là haut pas de tire-fesses : faut juste se les bouger !

   En été s' offrent d' autres choix dont la très populaire  voie normale via le refuge du Goûter.Il existe aussi une voie normale italienne longue et peu fréquentée et surtout un périple magistral depuis les Contamines par les Dômes de Miages puis l' aiguille de Bionnassay ( en 3 ou 4 jours)

   D' autres accès coté italien sont réservés aux grands alpinistes.

   Ce 10 mai dernier, les conditions d' accès étaient faciles, bonne neige, pas de vent, pas de foule ! J' ai bien dit les conditions d' accès faciles, pas qu' il était facile d' y aller sinon après nous serionss_racs_de_la_jonction   rdo_Mt_Blanc     _ref_Valot_4363_m    4807_m trop

                                                                                                                               nombreux !

La vérité est qu' il es tres difficile de boire quand la gourde est gelée, qu' il est facile de se perdre dans le blanc dans la nuit noire ( départ 02h00), qu' il est tres difficile de s' étaler de la crème solaire solidifiée par le froid en gardant ses mouffles de laine pour ne pas " chopper "  l' onglet, qu' il est périllieux de plonger de si haut pour bloquer un ski qui a décider de dévaler seul vers la vallée ( 3 fois), qu' il est illusoir de retrouver ses granules d' arnica éparpillées au col du Gouter, qu' il est impossible de faire des virages sautés à la descentes quand on a perdu ses cuisses à la montée !

    A bientôt ou tard pour une autre aventure.

                                                                                                                     be.

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